Anya Jensen {Terminée}

Nom : Jensen.
Prénom : Anya.
Surnom (facultatif) : La Reine des Glaces – personne n’a osé utiliser ce surnom devant elle.
Âge : 26 ans.
Poste demandé : Prof de génétique. Directrice d'Âme d'Amethyste.

Caractère :
Froide. Distante. Deux adjectifs qui conviendraient à merveille à Anya Jensen. La jeune femme garde une certaine distance avec ses élèves, bien qu’elle les apprécie et aime les aider : ses méthodes pour y parvenir sont d’ailleurs assez violente… Ce n’était pas avec un élève, mais quand son cousin avait des problèmes pour déclarer sa flamme, elle faisait tout pour le mettre en face du problème, surtout lorsque la fille en question était présente. Bien sûr, cela peut paraître carrément méchant, mais il n’en n’est rien. Anya est donc plutôt manipulatrice, mais c’est souvent pour le bien des autres. Bon, peut-être pour s’amuser un peu aussi…Mais on peut très bien s’amuser sans nuire ! Le style d’humour de Mademoiselle Jensen serait plutôt le sarcasme. Anya est une jeune femme d’une vive intelligence, ce qui lui permet d’aider assez subtilement les autres, non sans passer souvent pour une méchante… Si elle n’est pas ce que l’on peut appeler une solitaire, elle est en revanche indépendante et n’aime pas vivre au dépend des autres : ce trait de caractère s’est développé surtout en prenant de l’âge, alors qu’Anya souhaitait se détacher du « cocon » que ses grands-parents lui ont aménagés. Lors de ses cours, elle se montre très professionnelle et même élégante, et outre sa beauté, elle est très respectée pour cela. Elle sait se faire entendre et peut se montrer assez sévère en ce qui concerne les sanctions et autres punitions. Cela reste quelqu’un qui veut se montrer juste et impartial. Elle ne se sent pas concernée une seconde par les œillades qu’on peut lui lancer, mais elles lui sont parfois utiles pour parvenir à ses fins.
En ce qui concerne ses goûts, Anya aime lire, s’occuper des jeunes Pokémon, passer du temps aux thermes et fumer en pensant, accoudée à la fenêtre de sa chambre. Non pas qu’elle soit une grosse fumeuse, mais il lui arrive de griller deux ou trois cigarettes par jour. Sinon, il lui arrive souvent d’avoir du mal pour se lever le matin puisque c’est une couche-tard, ses deux saisons préférées sont le printemps et l’automne, son plat préféré : les ramens.

Physique :
Soyons clair, Anya est une belle femme. Elle est d’ailleurs admirée pour cela, autant par les élèves masculins que par quelques-uns de ses collègues masculins. En fait, elle a hérité cette beauté de sa mère qu’elle n’a jamais eu l’occasion de connaître mis à part en photo. Plutôt grande – comprenez par-là : de longues et fines jambes – et mince, elle a des courbes plutôt généreuses. Sa chevelure noire, lisse et brillante descend en cascade jusqu’au bas de son dos : elle ne les attache que très rarement, notamment par manque de temps le matin. Sa peau est plutôt pâle, sans non plus l’être trop, mais disons qu’elle prend assez facilement des coups de soleil. Ses yeux gris et quelque peu en amande peuvent être extrêmement froids. Anya a une autre caractéristique, c’est son petit grain de beauté, à gauche, près de la lèvre, bien qu’on ne le remarque pas forcément toujours. Elle porte parfois des lunettes lorsqu’elle n’a pas eu le temps de mettre ses lentilles de contact. Côté vestimentaire, Anya porte des vêtements assez « strictes » dans le cadre de son travail : des chemises blanches, des hauts basiques unis, parfois une blouse et des pantalons simples. Les reste du temps, ce n’est pas beaucoup plus fantaisiste remarque…

Histoire :
Premier mai, vingt-six ans auparavant. Une jeune femme nommée Ange allait donner la vie, mais à dix-huit ans à peine, elle était souffrante… Mais laissez-moi vous donner plus de détails sur des faits antérieurs avant toute chose.

Ange Jensen, seize ans, n’était pas vraiment une jeune fille que l’on pouvait qualifier d’ordinaire : premièrement, elle était d’une beauté à faire frémir n’importe qui. Une beauté, dit-on, qu’elle aurait hérité d’une ancêtre qui avait elle-même connu un grand succès amoureux, qui avait également causé sa perte. Elle était également l’héritière d’une riche famille influente de la région. Ange avait donc beaucoup de succès auprès de la gent masculine et enchainait conquêtes sur conquêtes. Elle trouva finalement le « bon ». Elle finit par tomber enceinte à dix-sept ans. Lui, Thomas, qui n’avait qu’un travail peu rémunéré et que la famille d’Ange traitait de « dresseur raté », voulait tout de même garder le bébé. Les bébés puisque les deux jeunes gens attendaient la naissance de jumeaux…

Malgré le désaccord de la famille Jensen, Ange partit vivre chez son fiancé, alors qu’elle n’avait même pas terminé ses brillantes études à l’Académie Gardevoir. Pour être exacte, c’est elle qui claqua la porte avant de se faire renvoyer, malgré la déception de certains professeurs et surtout de ses parents.

Cependant, sa grossesse connaissait des difficultés et elle accoucha prématurément. C’est ainsi qu’Anya vit le jour. Mais son frère jumeau n’eut pas cette chance… Et Ange, qui ne se portait pas bien supporté l’accouchement fini par s’endormir elle aussi, malgré tous les efforts des médecins. Thomas se retrouva seul, sans le sous avec un enfant à charge ainsi que le Minidraco de sa défunte fiancée. Leur relation avait vraiment été comme une feuille d’automne qui ne laisse qu’un son triste derrière elle et disparaît en un clin d’œil…

Et c’est à ce moment que le jeune homme prit une décision cruciale. Bien sûr, c’était dur, bien sûr, c’était douloureux. Mais ce serait tellement mieux pour la petite ! Thomas se rendit donc au domaine des Jensen. Il fut bien évidemment très mal reçu, surtout que le poids du deuil se faisait bien sentir : pour les Jensen, le jeune homme avait tout bonnement causé la perte de leur fille aînée et chérie. Mais Catherine et Gabriel Jensen comprirent aussi la détresse de Thomas et acceptèrent de prendre leur petite fille avec eux. Quelques jours plus tard, Thomas Gates disparaissait de la circulation…


C’est donc ainsi qu’Anya rejoint le clan Jensen, que sa mère avait quitté un an plus tôt. Catherine Jensen se remit à pouponner avec tout de même une sensation d’amertume : s’occuper de sa toute première petite fille était une joie, mais… Cela signifiait avoir perdu sa propre fille. Et ça, même encore aujourd’hui, Catherine ne s’en est pas remise.

Anya passa une enfance plutôt paisible, enfin si l’on peut parler ainsi : certes, elle ne manquait de rien, et elle ne pouvait pas vraiment se plaindre, mais sa liberté était relativement restreinte. En effet, Gabriel et Catherine ne voulant pas reproduire la même erreur qu’avec leur fille, ils élevèrent leur petite fille dans une prison dorée. Si Ange s’était ainsi égarée, c’est bien qu’ils l’avaient éduquée avec trop de liberté, non ?

Dans les premiers temps, Anya ne se sentait pas trop oppressée, effectuant avec applications tous ce que ses professeurs lui demandaient. Oui, parce que je ne vous l’ai pas dit : dès que la fillette eut atteint ses huit ans, ses grands-parents commencèrent à lui faire prendre des cours, afin qu’elle soit préparée à vivre en haute société contrairement à sa mère. Elle recevait ainsi des cours de maintien, ainsi que quelques notions de rhétoriques, de musique et j’en passe et des meilleures – bien qu’à présent, tout cela soit bien loin ! Anya fut aussi préparée afin de pouvoir entrer à la prestigieuse Académie Gardevoir lorsqu’elle en aurait l’âge. Catherine et Gabriel voulaient qu’elle soit la meilleure élève possible, qu’elle soit un peu une sorte de « joyau » pour le nom de Jensen. Anya avait bien hérité de la beauté de sa mère, mais elle devait surpasser son talent. Mais parlons donc de son premier Pokémon. Ne vous ai-je pas parlé d’un Minidraco ayant appartenu à Ange Jensen, quelques lignes plus haut ? Eh bien le dit-Pokémon dragon a lui aussi été confié au Jensen par Thomas avant qu’il disparaisse. C’est donc cette femelle Minidraco qu’Anya éleva et dressa avec amour et patience.

Pour ses douze ans, elle reçut un œuf. La jeune fille s’en occupa bien, avec un peu d’aide de son Pokémon qui aussi étonnant que cela pouvait paraître, avait une sorte d’instinct maternel. Ce fut un mignon petit Togepi qui en sorti.


A l’âge de treize ans, elle fit son entrée à l’Académie Gardevoir. Cependant, elle n’emmena que son premier Pokémon, d’une part parce qu’un seul Pokémon était autorisé à l’Académie et d’autre part parce que Togepi était encore bien trop jeune et fragile aux yeux de la jeune fille. Pour son intelligence certaine, Anya fut répartie dans la maison Âme d’Améthyste et on lui attribua un mâle Abra fort craintif qui mit un certain temps avant d’accepter de côtoyer sa dresseuse de près alors qu’il restait « dans les jupes » de Minidraco. Mais finalement, le Pokémon psy s’habitua peu à peu à la jeune fille et ils finirent par tisser un lien.

Anya travaillait bien, c’était une bonne élève. De toute façon, ce n’est pas comme si elle avait le choix… Certes, il fallait qu’elle travaille avant tout pour elle-même, mais elle savait que si elle ne se trouvait pas dans la liste des meilleurs élèves, si elle n’était pas l’élite de l’élite, elle décevrait ses grands-parents qui mettaient de si grands espoirs en elle.

Pas question de le montrer à quiconque. Elle n’était pas faible, mais… Certains soirs, cela n’allait pas, elle pensait à ses parents qu’elle n’avait jamais vraiment eu l’occasion de connaître. En fait, pour la jeune fille, Minidraco représentait une sorte de lien qu’elle pouvait avoir avec sa mère. Les soirs où cela n’allait pas, elle avait envie de tout plaquer. Elle se souvenait, étant plus jeune, avoir demandé à ses grands-parents de lui parler un peu de ses parents. Oh, ils ne tarissaient pas d’éloges sur sa mère, Ange, qui avait été une fille tellement belle, intelligente, qu’Anya lui ressemblait tellement… Mais dès que le sujet arrivait sur son père, Catherine et Gabriel changeaient inlassablement de sujet ou restait fort évasifs. « On ne l’a jamais bien connu ». Lorsqu’ils disaient cela, Anya voyait bien le voile de tristesse dans leurs yeux. Elle se taisait alors. Cela ne la gênait pas vraiment de manipuler d’autres gens, mais pas ses grands-parents. Non, pas eux. Ils avaient trop fait pour elle.

Lors de sa deuxième année, Togepi fut du voyage et lors de sa troisième année, Minidraco finit par évoluer. La suite de ses études à l’Académie se passa sans véritables encombres. Elle était toujours parmi les meilleures. Elle avait tissé un fort lien avec ses Pokémon, mais contrairement à d’autres, elle était restée à trois Pokémon. Les trois Pokémon eux-mêmes, entre eux, étaient très amis.

Anya finit par quitter l’Académie à l’âge de vingt ans. Elle poursuivi des études supérieures afin d’embrayer dans la voie de l’enseignement : trouvant que la génétique Pokémon était un domaine fascinant, la jeune femme voulu en faire sa profession. Ainsi, elle étudia six ans supplémentaires, s’en sortant honorablement. De ce fait, apprenant que le professeur de génétique précédent - qu'elle avait beaucoup apprécié pour son enseignement - partait pour une retraire bien méritée, Anya décida de postuler à l’Académie où elle avait étudié.

La jeune femme fut également nommée Directrice de la Maison Ame d’Améthyste, à l’instar de son prédécesseur. On lui confia également une femelle Magirêve assez inexpérimentée, un peu gaffeuse, mais qui avait visiblement le désir de s’améliorer et dont la vivacité d’esprit n’était pas à prouver. Autre particularité du Pokémon spectre : sa couleur, oscillant entre le vert et le jaune, contrairement aux Magirêve classique plutôt violets. Le Pokémon s’entendait bien avec Anya, mais ce n’était pas vraiment le grand amour avec Alakazam : les deux Pokémon avaient de grandes difficultés à ne pas se chamailler, bien que le Pokémon psy, en « bon gentleman », n’attaquait pas au maximum de ses capacités, se sachant plus fort.

Ce fut pour ses vingt-six ans qu’elle obtint un autre œuf, dont sorti Baggiguane. Ce petit Pokémon a un caractère assez… Hum, particulier ? Il est extrêmement attaché à Anya et on dirait qu’il veut prouver qu’il est très fort, malgré son jeune âge et son manque d’expérience.

Prénom ou Surnom : Miwa.
Âge : 17 ans.
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